Pour beaucoup d’entrepreneurs, le droit est un frein, une contrainte et un coût. Nous sommes beaucoup à être persuadés du contraire et souhaitons en convaincre. Nous vivons une époque formidable, où droit et entrepreneuriat peuvent faire bon ménage.

Le droit est devenu aujourd’hui l’ami des entrepreneurs. Comment est-ce possible ?

La conjoncture est unique. De façon paradoxale, le droit n’a jamais été aussi foisonnant, complexe et technique mais il n’a jamais non plus été aussi accessible. Le numérique y est pour beaucoup. Internet crée une nouvelle façon de consommer le droit, plus rapide, plus direct et moins cher. Il crée un nouveau marché, avec l’arrivée de nouveaux acteurs qui proposent des services juridiques inédits, plus adaptés aux besoins des particuliers et des entreprises. Il incite les avocats, conseils des entreprises, à transformer leurs offres de services, en axant leurs efforts sur la relation-client et le prix.

En un mot, le numérique ouvre le droit, au bénéfice de ses usagers.

Et Internet modifie notamment la façon dont on accède à la justice. Saisir un tribunal, de façon plus rapide, moins coûteuse et totalement dématérialisée, est maintenant possible.

FastArbitre, la plateforme d’arbitrage en ligne pour les entrepreneurs, répond à ce défi. Un accès à la justice moins cher, plus rapide et totalement dématérialisé !

Cette plateforme est née de l’association entre des juristes et entrepreneurs des legaltech qui sont convaincus qu’il est possible de permettre aux entrepreneurs de régler leurs litiges rapidement et efficacement, tout en restant focus sur leur business.

Notre souci, c’est de simplifier l’accès à la justice des entrepreneurs, de tous les entrepreneurs.

C’est pourquoi, notre équipe de juristes et de développeurs a passé de longs mois pour concevoir et réaliser cette plateforme dans le but de proposer à ses utilisateurs une méthode originale qui leur permet d’exposer et de défendre de défendre le cas en justice, le plus simplement et le plus naturellement possible.

Nous avons remplacé la procédure civile par un logiciel qui traduit, en langage naturel, l’ensemble des étapes de la procédure et permet très facilement d’échanger ses arguments et pièces avec la partie adverse, et de discuter avec l’arbitre. 

Notre méthode est le résultat d’une collaboration unique entre des juristes et des ingénieurs informatiques.

Notre expérience d’avocats, de magistrats et de juristes nous a en effet convaincus que la forme habituelle du procès peut être améliorée pour faire de la justice un véritable “service-client”. Et le génie des développeurs a fait le reste.

Ainsi, nous n’avons pas souhaité reproduire, au sein de FastArbitre, les usages procéduraux traditionnels consistant à devoir exposer son cas à travers de longs documents écrits, comme une assignation, des conclusions et des mémoires, ou priviligier un certain formalisme écrit dans l’échange de pièces et d’arguments entre les parties elles-mêmes et les arbitres.

Nous avons souhaité leur substituer des moyens agiles, rapides et intuitifs.

Et cela, nous l’avons fait pour qu’agir en justice devienne quelque chose qui soit à la portée de tous les entrepreneurs et que chacun puisse utiliser notre plateforme sans être rebutés par une forme, une procédure et un jargon qu’il ne comprendrait pas.

Notre méthode originale permet ainsi d’exposer facilement le litige et ses circonstances. Elle permet également d’organiser tout aussi simplement les arguments et pièces justificatives. Elle incite à énoncer ses demandes, en langage naturel, simple et clair. Elle  permet enfin d’échanger facilement avec l’adversaire et l’arbitre.

 

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Dans le cadre des 24 heures de l’innovation, nous vous proposons de réfléchir avec nous aux problématiques suivantes :

 

  • Jusqu’où peut-on simplifier la procédure pour lui substituer un langage naturel ?

 

  • Quel est le bon prix d’un procès arbitral et dématérialisé ?

 

  • Où est la limite entre une justice alternative rapide et expéditive ?

 

  • Est-ce qu’accompagner une partie dans le cadre d’une procédure arbitrale dématérialisée relève du monopole d’avocat ?

 

  • Y a-t-il des types de litiges entrepreneuriaux qui se prêtent à un arbitrage dématérialisé et d’autres non ?